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moulich 16 février...

16 février

Puisque plus rien n'a d'importance
À longue ou brève déchéance
Parce que j'ai dû perdre le sens
De toute forme d'insouciance
Parce que plus rien n'a d'évidence
Que tout est tombé sous le sens
J'ai délégué les espérances au cinéma des apparences

Dire que j'étais cet ingénu
Pauvre crétin tombé des nues
Mon corps rongé par l'impatience
Déjà foutu pour la science
Dire que j'étais cet ingénu
Face au paradoxe perdu
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps

Chez les marchands de références des corps dénudés de conscience
Des corps qui dansent d'impatience
Et se disloquent et se distancent
Pour différer l'indifférence de nos corps nus sans consistance
Qui se mélangent en substance jusqu'à l'extase, jusqu'à l'absence

Dire que j'étais cet ingénu
Pauvre crétin tombé des nues
Mon corps rongé par l'impatience
Déjà foutu pour la science
Dire que j'étais cet ingénu
Face au paradoxe perdu
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps

J'habite encore dans l'existence, tiens dans ses propres dépendances
Un corps qui cherche une contenance et qui survit par impatience

Puisque plus rien n'a d'importance
À longue ou brève déchéance
Parce que j'ai dû perdre le sens
De toute forme d'insouciance

Dire que j'étais cet ingénu
Pauvre crétin tombé des nues
Mon corps rongé par l'impatience
Déjà foutu pour la science
Dire que j'étais cet ingénu
Face au paradoxe perdu
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps
Incidemment je rêve encore à la circulation des corps

Kebous - Les corps impatients

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